PARACHAT ZAHOR
- Selon le Choulhan Arouh, la lecture de la Parachat Zahor est un commandement positif de la Torah. C’est pourquoi le Chaliah Tsibour rappellera aux fidèles avant cette lecture qu’ils doivent avoir l’intention de s’acquitter de l’obligation de se souvenir d’Amalek et de l’anéantir.
- Le Tsibour devra donc garder le silence pendant cette lecture et les parents surveilleront leurs enfants pour que ceux-ci ne dérangent pas.
- Celui qui n’aura pas pu écouter la lecture de la Parachat Zahor, par exemple parce qu’il est malade, devra penser à se rendre quitte de cette lecture quand il entendra la Kriat Hatorah de la Paracha Ki Tétsé, (La Parachat Zahor on se trouve à la fin de la Paracha Ki Tétsé). Il devra alors demander à celui qui lit dans la Torah (le Baal Koré) de penser à le rendre quitte de son obligation et lui aussi pensera à se rendre quitte.
- On ne pourra pas se rendre quitte de cette mitsva en écoutant la Kriat HaTorah qu’on lit le jour de Pourim (Vayavo Amalek).
- Il n’est pas indispensable, d’après la loi stricte, de comprendre ce qu’on lit dans la Parachat Zahor et même quelqu’un qui n’en comprend pas le texte s’acquitte néanmoins de son obligation lorsqu’il entend lire cette Paracha dans le Séfer Torah.
- Celui qui habite dans un endroit où il n’existe aucun Minyan pour lire la Parachat Zahor dans un Séfer Torah devra aller passer le shabbat en ville afin de pouvoir l’écouter, parce qu’il s’agit d’une mitsva de la Torah.
- Comme la lecture de la Parachat Zahor est une mitsva de la Torah, il serait bon pour un séfarade d’écouter cette lecture par un séfarade avec la prononciation séfarade dans un Séfer Torah écrit dans une écriture séfarade. L’inverse est également vrai pour un ashkénaze. Cependant, si un séfarade à écouté la Parachat Zahor prononcée à l’ashkénaze dans un Séfer Torah ashkénaze il est tout de même quitte de la mitsva.
- Pour tous les autres shabbat de l’année on s’acquitte de l’obligation d’écouter la lecture de la Torah même lorsqu’elle est faite avec une prononciation ashkénaze, dans un Séfer Torah ashkénaze, et cela même a priori car cette lecture n’est qu’une obligation d’ordre rabbinique.
