DIVRÉ TORAH SUR LA PARACHA BÉAALOTÉKHA
Bamidbar (11 ; 8) : « Le peuple se dispersait, ramassait (la Manne) »
Un jour, le Hafetz Haïm demanda : Nos Sages enseignent que la manne pouvait avoir tous les goûts. Quand un homme pensait à un certain goût, il pouvait ressentir ce goût dans la manne.
Mais si un homme ne pensait à rien de particulier, dans ce cas, quel goût la manne prenait ?
Le Hafetz Haïm répondit : Si on ne pensait à aucun goût, alors la manne n’avait aucun goût.
Et savez-vous pourquoi ? Parce que la manne était une nourriture spirituelle, qui descendait du ciel. Et dans le spirituel, on ne peut ressentir du goût que si on y met de la pensée.
Ainsi, celui qui étudie la Torah, prie ou encore fait des Mitsvot sans concentration et sans penser à ce qu’il fait, n’en ressentira aucun goût.
Cependant, plus il mettra de la pensée et de la ferveur, et plus il en sentira le goût.
Parfois des gens accomplissent toutes les Mitsvot sans ressentir de goût. Ils peuvent même avoir l’impression que la Torah est une contrainte et non un plaisir.
La raison en est qu’ils ne mettent pas de pensée dans ce qu’ils font. Mais quand on sert Hachem avec conscience, alors on en ressentira une joie et un plaisir intense.
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